La pandémie de covid 19 touche des millions de gens et a
déjà fait près de deux millions de morts. C’est une catastrophe
naturelle dont les causes sont encore à ce jour mal définies.
Elle occupe les médias avec des chiffres, des statistiques, des
conseils… où tout se mélange, mais à y regarder de près elle
apparaît surtout comme révélatrice des difficultés de notre système
de santé. Celui-ci est impacté par les politiques d’austérité qui
se sont succédé depuis trente ans. Il est malmené dans toutes ses
composantes et l’hôpital public n’est pas le dernier à en subir les
conséquences.
La privatisation féroce des établissements accueillant
les personnes âgées n’est pas non plus pour rien dans le désastre
des 10 000 morts de la première vague de covid et des déjà
5 000 morts dans le début de la deuxième vague en cours.
Il y a un an, un certain nombre d’entre nous, sur la base des travaux
de la Commission nationale santé et protection du Parti communiste,
se sont lancés dans la rédaction d’un ouvrage qui avait pour but
de livrer une analyse assez complète de la question et de faire des
propositions. Ce livre, Refonder l’hôpital public, est paru en juin
2020, au Temps des Cerises. C’est cette trame qui a permis de
proposer une série d’articles sur ce sujet à la rédaction de la revue Progressistes qui nous sollicitait.
Tout d’abord soulignons un aspect idéologique qui met sous
contrainte l’hôpital et l’enfonce dans la crise : l’idée sans cesse
martelée que la santé et la protection sociale seraient des charges
pour la société. Dans cette optique, les ressources doivent être
constamment limitées sous peine de gâchis et les fonds alors
libérés doivent aller au capital supposé productif. Or le progrès
économique et social est un tout. C’est l’homme qui produit la
richesse. Tout ce qui lui permet de vivre mieux est facteur de développement économique et social. Si on se réjouit légitimement
du développement de l’industrie de la culture, du tourisme, de
l’habitat ou de l’électroménager, pourquoi ne se réjouirait-on pas
du développement de l’économie de la santé ? Est-ce que c’est
parce qu’il échappe en partie au contrôle du mégacapital ? parce
qu’il est largement socialisé ? C’est la myopie de cette idéologie
du marché qui a orienté le système vers la privatisation et la
rentabilité immédiate en appliquant des règles de gestion stupides :
réduction du nombre des personnels de santé, réduction des
capacités d’accueil, maintien des bas salaires, abandon des outils
de sécurité, abandon des politiques de prévention et de prévision,
destruction progressive des ressources de l’Assurance maladie,
gestion autoritaire et antidémocratique au profit du privé. Bref,
l’incohérence a fait le lit des errements du gouvernement qui sont
aujourd’hui visibles comme jamais.
Tout le monde est sur le pont pour lutter contre le coronavirus.
On ne peut faire l’impasse sur cette urgence. Mais ne perdons
pas de vue la nécessité d’une réflexion approfondie sur les causes
de la crise sanitaire. Des propositions de sortie de crise doivent
être construites ensemble, des alternatives doivent être proposées
dans le débat public. C’est pourquoi nous avançons l’idée d’une
réforme du système industriel de recherche et de production des
médicaments et de vaccins. C’est cette idée de bien commun
universel pour tous les peuples qui nous guide, et c’est pourquoi
nous avons lancé avec plus de vingt organisations diverses une
initiative citoyenne européenne (ICE) le 30 novembre 2020 intitulée
« Pas de profit sur la pandémie », que nous vous invitons à signer
sur le site https://noprofitonpandemic.eu.
Réfléchir, proposer, rassembler, agir, c’est notre démarche.
Le docteur MICHEL LIMOUSIN, est coordonnateur du livre Refonder l’hôpital
public et coanimateur du Comité français pour le soutien à la pétition ICE « Pas
de profit sur la pandémie».
118 propositions pour une transformation économique, sociale et écologique par le Groupe GDR, Assemblée nationale
La crise sanitaire que nous affrontons depuis plus de six mois a cruellement mis en lumière la fragilité de notre hôpital et la dépendance de notre pays en matière de santé. Plus largement, l’affaiblissement de l’État et les ravages provoqués par des décennies d’austérité et de politiques libérales sont désormais des réalités visibles et indubitables. Pourtant, face à l’évidence de cet échec, le gouvernement refuse de reculer. Nous députés communistes avons donc formulé 118 propositions pour une transformation économique, sociale et écologique devenue urgente et indispensable....
Roya sinistrée Un plan « Marshall » pour la reconstruire
Alors que les médias nous annoncent que l’on s’affaire dans la Vésubie et la Tinée pour ouvrir les accès aux stations de ski, tandis que, 3 semaines après la catastrophe, plusieurs habitants de la Roya n’ont toujours pas d’eau potable et que l’approvisionnement du haut de la vallée est toujours très aléatoire nous poussons, en tant que conseillers départementaux du canton « Roya, Bévéra, Paillons » un coup de gueule pour appeler les autorités à l’équité et à la raison. ...
Tempête, inondations : comment marche l'assurance et quelles aides possibles Vendredi 2 Octobre 2020 Daniel Roucous Les inondations et coulées de boue, la tempête sont considérées comme catastrophes naturelles sous certaines conditions. Comment alors se faire indemniser par les assurances et/ou bénéficier des aides publiques de l'Etat, la région et le département?
Les communistes de la vallée de la Roya sont à vos côtés dans ce terrible drame qui nous frappe tous.
Quelques infos à titre indicatif sur ce qu'il faut faire auprès de vos assurances devant un pareil drame!